Histoire du terrain de football

Histoire du terrain de football
25 janvier 2024 webmasterallennes

Jusqu’en 1972, l’équipe de football de l’ASEA ( Association Sportive Électricité Ansereuilles) s’entraînait et jouait à Don puisque le terrain prévu à Allennes avait été transformé en décharge communale, les ordures ménagères collectées par la Commune y étaient déposées dans un trou prévu à cet effet. Le terrain servait également à l’organisation de ball-trap. En 1971, Monsieur Henri Bernard, nouvellement élu, et son équipe ont entrepris de ramener le football à Allennes. La Commune ayant adhéré au SIRIOM (Syndicat Intercommunal d’Incinération des Ordures Ménagères), la décharge n’avait plus de raison d’être. Le trou a été curé et les bulldozers de la centrale des Ansereuilles ont nivelé le terrain qui a été ensemencé par Augustin Leborgne qui n’a pas voulu être dédommagé de l’achat des semences. Des élus et des bénévoles ont construit deux vestiaires, un local d’arbitre et un abri, le tout en parpaings. Cela était un peu fruste, mais avait l’avantage de ramener l’équipe de football à Allennes.

Ancien terrain de foot

Ancien terrain de foot

Ancien terrain de foot

Ancien terrain de foot, et en fond la Centrale.
Rue Du Cimetière

 Monsieur Alain BOURRE, cheville ouvrière de cette opération, a présidé le club qui, petit à petit, s’est développé au point que le terrain a beaucoup souffert, car 9 équipes y jouaient, la boue était plus présente que le gazon et personne ne s’en plaignait !

Cependant, nous étions tout à fait conscients que cela ne pourrait
durer, les conditions étaient insuffisantes pour le développement d’un club.

 En 1986, le 13 mars, le Conseil Municipal décide de demander au 
cabinet d’architectes ” DEMAREZ DUSART LENNE” à Lille, la constitution d’un dossier d’études de l’avant-projet de construction d’un plateau d’évolution sportive que la Municipalité envisage d’implanter sur des terrains en réserve au POS (Plan d’Occupation des Sols) aujourd’hui PLU (Plan Local d’Urbanisme), tous situés dans le prolongement de la salle polyvalente.

 Le montant prévisionnel s’élève à 1 838 023.66 Frs TTC.
Le financement serait assuré de la façon suivante :
– Emprunts 400 000 frs
– Vente du terrain , rue du Cimetière 900 000 frs
– Subventions 477 000 frs
– Fonds propres 61 023.66 frs

 Toutes les parcelles mises en réserve au POS n’appartenant pas à la Commune, M. le Maire est autorisé à négocier avec les propriétaires.

 Le 16 décembre 1986, M. le Maire propose que cette nouvelle aire comprenne un terrain d’entraînement, un terrain réglementaire engazonné, 2 vestiaires joueurs, 2 vestiaires d’arbitres, une infirmerie, un local rangement, un local douches.
Ce complexe de 23 793 m2 serait construit sur 11 580 m2 appartenant à la Commune, soit 48.67 % de l’emprise totale. Les 12 213 m2 manquants seront acquis auprès des propriétaires ayant donné leur accord amiable.
De cette étude sommaire, résulte que le prix de revient approximatif de cette opération s’élèverait à 1 150 000 Frs dont 150 000Frs pour le prix des terrains et 1 000 000 Frs pour l’aménagement des 2 terrains de football.

 Pour permettre aux équipes de football de continuer à s’entraîner et à participer aux compétitions , l’opération devra mettre en œuvre le terrain nouveau grâce à la vente de l’ancien, rue du Cimetière, sans que l’acheteur puisse en disposer avant l’ouverture du nouveau terrain.

 C’était le pari de la Municipalité !

 Un premier promoteur fut intéressé, il s’est rétracté. Par délibération du 31 décembre 1990, la rétractation est acceptée et la Sté laissera une indemnité de 250 000Frs au profit de la Commune, à titre de compensation.
Finalement, le terrain sera acheté ( délibération du 15-02-1991) par la SA d’HLM “Crédit Immobilier” pour un montant de 1 150 000 Frs.

 Par délibération du 29 juin 1988, la construction des vestiaires sera confiée à l’entreprise José de Almeida, la moins disante, tout en présentant les mêmes sérieuses garanties demandées, pour un montant TTC de 338 908.71 Frs

 Par délibération du 27 octobre 1988, la confection des 2 terrains (herbe et schiste) a été confiée à l’entreprise Cockempot à La Bassée sur appel d’offre ouvert le 10 décembre 1987, notifié le 22 mai 1988.
Le coût estimé des travaux était de  1 098 730.55 Frs TTC.

Par délibération du 15 juin 1989, le contrat est décidé avec l’architecte dont la mission était :
 Avant-projet sommaire
 Avant-projet détaillé
 Dossier de consultation des entreprises
 Assistance marché de travaux
 Réception et décompte des travaux.

Le coût de l’objectif étant de 950 000Frs HT, la rémunération de l’architecte s’élevait à 42 217.50Frs HT, M. Dusart a accepté de ramener sa rémunération à 40 000 Frs TTC.

Comme toute opération de ce type, elle a nécessité de très nombreuses réunions et visites de chantier pour finalement aboutir à l’inauguration l

Le temps écoulé entre l’idée initiale et la réalisation aura été de 5 années.